Questions projet d’entreprise Macoretz scop janvier 2022

L’actuel projet d’entreprise (2019-2022) entre dans sa dernière étape et, d’ores et déjà, nous engageons des réflexions à plus long terme. L’objectif : anticiper les évolutions des marchés et préciser notre contribution aux attentes des clients, des salariés et candidats, des collectivités, en bref, de toutes nos parties prenantes.

La solidité de Macoretz lui permet d’investir davantage sur sa performance interne et externe : organisation, RSE, compétences, bien-être au travail font partie des priorités de l’entreprise, comme l’explique ici notre PDG Xavier Lebot.

Quels sont les principaux enjeux auxquels font face Macoretz et, plus largement, le secteur du Bâtiment ? 

Ils sont principalement de deux ordres. D’une part, le secteur du Bâtiment doit composer avec la raréfaction et l’augmentation des prix du foncier, dans un contexte où le rythme de l’artificialisation des sols doit être divisé par deux ces dix prochaines années, alors que le Pays de Retz comme le département accueillent des flux croissants de population. 

D’autre part, nous devons répondre à des exigences sociétales et réglementaires de décarbonation, qui impliquent d’évaluer les impacts environnementaux du bâtiment sur l’ensemble de son cycle de vie.

Ces évolutions nous amèneront sans doute à limiter la construction de maisons neuves sur des terrains indépendants, à accompagner la densification des logements et à tendre vers l’amélioration de l’habitat existant. 

Nous devons intégrer davantage de normes tout en rationalisant les coûts d’opération, ce qui entraînera de nouveaux besoins en ingénierie. 

Pour Macoretz, l’évolution des compétences portera à la fois sur les capacités de standardisation en neuf et la polyvalence en rénovation. Il sera également nécessaire de renforcer la coopération entre les métiers du Bâtiment et avec l’ensemble des partenaires de la construction : collectivités, aménageurs…

Covid-19, augmentation des prix des matières premières, aujourd’hui inflation… Macoretz parvient-elle à résister aux crises qui se succèdent depuis deux ans ?

Oui, grâce à notre notoriété, à la satisfaction de nos clients, à notre capacité en tant qu’entreprise générale du Bâtiment à gérer des projets complexes, ainsi qu’à l’engagement et aux compétences de nos équipes. Malgré un chiffre d’affaires en baisse de 15% l’année dernière, nous avons pu distribuer à tous une prime de 1 000 euros. Sur les 10 dernières années, notre résultat net est en moyenne de 6% contre 3% en moyenne pour l’ensemble des entreprises du Bâtiment.

Le Conseil d’administration a décidé le 3 décembre 2021 de prendre l’inflation comme base d’augmentation individuelle lors de la prochaine commission salaire. La hausse des coûts salariaux, des matières premières et de la sous-traitance va probablement limiter ces prochains mois nos marges et nos capacités de redistribution mais Macoretz est suffisamment solide pour investir sur des sujets essentiels : le bien-être au travail, le développement des compétences, l’organisation, la RSE.