Cette année, nous accueillons 5 jeunes femmes parmi nos 28 apprentis.  Âgées de 15 à 21 ans, nos apprenties carreleuse, menuisière ou encore terrassière, sont fières d'avoir choisi la voie de l'apprentissage pour tester leurs aptitudes et confirmer leurs choix. Découvrez l'interview de 3 d'entre elles.

Chloé Foucher, apprentie carreleuse - 21 ans

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Pourquoi t’es-tu orientée vers le métier de carreleuse ?

J’ai très vite cherché à me former sur le terrain. Dans mon entourage, je connaissais des personnes qui travaillaient sur les chantiers mais pas en carrelage. En BTS « aménagement et finitions », j'ai eu l’occasion d’en faire un peu. Ça m'a plu, c'est pour ça que j'ai choisi ce métier.

Qu’est-ce qui te plaît dans le métier de carreleuse ?

Parce que c'est de la finition, de l’esthétique, on travaille avec divers matériaux. Et aussi parce qu’on voit directement ce que l'on fait. On voit l’avancée du travail réalisé au fur et à mesure que passent les heures, les jours.

Quels conseils donnerais-tu à une jeune femme qui hésiterait à travailler dans le bâtiment ?

Il faut qu’elle y aille ! Aujourd'hui tout est adapté. De nombreux outils de manutention facilitent le travail. Et puis, les femmes sont aujourd'hui très bien acceptées dans le bâtiment. Y'a pas de soucis avec les hommes. Les mentalités ont changé. Maintenant on est beaucoup plus nombreuses sur les chantiers. Après, il faut aussi savoir dans quoi on se lance. Forcément, il y a des réflexions, des petites blagues mais ce n’est pas non plus lourd, c'est des mecs quoi !

Morgane Delavaze, apprentie menuisière fabricante - 16 ans

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Pourquoi t’es-tu orientée vers un métier du bâtiment ?

Parce que ça me plaisait ! J’étais vraiment attirée par les métiers manuels. Je n’aimais pas l’école même si j’avais de bonnes notes. J’avais déjà quelques tontons qui travaillaient dans le milieu de la menuiserie. Ça me donnait envie ! J’ai fait un stage dans l’entreprise de l’un d’entre eux en classe de troisième et ça m’a vraiment plu.

Qu’est-ce qui te plaît dans le métier de menuiserie ?

On peut faire plein de choses avec différents matériaux.

Quel conseil donnerais-tu à une jeune femme qui hésiterait à travailler dans le bâtiment ?

Si elle doute il faut qu’elle fonce ! Il faut qu’elle fasse un stage. C’est trop bien ! Et puis dans la menuiserie, il n’ y’a pas encore beaucoup de filles. C’est pas mal ces métiers qui deviennent mixtes.

Personnellement, je trouve ça même plutôt mieux d’être entourée de garçons. On voit les choses différemment.

Margot Avenard, apprentie carreleuse - 19 ans

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Vers quel âge t’es-tu orientée vers le secteur du bâtiment ?

J’ai toujours été attirée par ce secteur. J’ai toujours aimé faire des choses avec mes mains. Quand j’étais plus petite, j’aimais la peinture, j’aimais dessiner, bricoler… Je me suis donc naturellement orientée vers ce domaine. Mon grand-père était menuisier, j’ai de la famille et des amis de la famille qui sont peintres. J’avais déjà un aperçu. J’étais en troisième générale et je ne me sentais plus à ma place dans ce système. Et puis au collège on nous pousse à trouver notre voie, en faisant des stages. J’ai donc décidé d’en faire un au CFA du bâtiment de Saint-Herblain en tant que peintre pour commencer. Et je me suis rendue compte que ça me plaisait. J’ai fait un stage avec une amie de la famille, qui est peintre à son compte, pour voir si c’était quelque chose qui me plaisait vraiment. Je me suis orientée ensuite vers « Bac pro Aménagement et finition du bâtiment » pour avoir un diplôme.

Qu’est-ce qui te plaît dans le métier de carreleuse ?

C’est un métier varié. On fait des choses différentes, il y a plusieurs formats, divers matériaux. Souvent sur les chantiers de rénovation, les clients me demandent, si ce n’est pas trop lourd. Je leur réponds qu’avec le temps on s’y fait. Certes c’est un peu plus dur au niveau physique mais le corps s’adapte. Il se muscle. Et puis, j’ai aussi suivi une formation « gestes et postures » pour limiter l’impact des charges sur le corps.

Quels conseils donnerais-tu à une jeune femme qui hésiterait à travailler dans le bâtiment ?

Aujourd’hui, ça se diversifie. Il y a de plus en plus de femmes qui viennent. Le poids des sacs a diminué. Avant c’était 50 kg maintenant c’est 25 kg voire 15 kg. C’est beaucoup plus pratique. Et même, en tant que femme dans un milieu d’hommes, c’est moins « lourd ». Certes certains sont encore un peu coincés dans la vieille génération mais la mentalité a changé. De toute façon, il faut faire des stages pour voir si ça nous va. Il ne faut pas se lancer dedans si on n’est pas sûre, sinon c’est compliqué.

Faire votre apprentissage chez Macoretz vous intéresse ?

Nous sommes très engagés dans la transmission des savoirs et dans la valorisation des métiers du bâtiment. 
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